La zinguerie est par définition la mise en place des éléments de protection et ornement de la toiture. En effet, la durabilité d’un bâtiment repose en grande partie sur l’étanchéité de son toit. On installe ainsi des structures comme les gouttières et les descentes d’eaux pluviales. Comme autrefois, ces éléments se sont fait généralement avec le zinc, le métier a pris une variante du mot. Mais la zinguerie concerne aussi la finition et l’ornement de la toiture.
Le métier de zingueur
Ce métier est souvent associé à celui du couvreur. Les deux artisans peuvent travailler main dans la main ou un seul d’entre eux peut assurer les deux services, à savoir la couverture et la zinguerie. Avant, on pouvait rencontrer des personnes qui exercent le métier de plombier-zingueur, mais aujourd’hui, ces deux professions ne font plus partie du même corps. Au fil des ans, le métier s’est mue et le zingueur peut aller jusqu’à s’occuper de l’isolation d’une toiture.
Le savoir-faire dans la zinguerie
Jusqu’à la pose des chéneaux et des descentes d’eau pluviale, il existe un nombre d’étapes à suivre, nécessitant une connaissance et une maitrise sans faille. Le zingueur se doit d’avoir la compétence dans différentes domaines :
Le calcul dimensionnel
Les normes de désamiantage
Les techniques de découpe du métal
Les techniques de traçage
L’isolation et l’étanchéité
Avant tout, l’artisan zingueur travaillera le zinc. Ce métal est un matériau noble qui présente de nombreux avantages pour la construction, notamment sa maniabilité et sa durabilité. Mais on peut aussi compter d’autres types de métal comme le cuivre, l’acier, l’aluminium ou le PVC.
Certaines pièces de zinguerie peuvent être recouvertes de la peinture de votre choix.
Le zingueur devra avoir quelques aptitudes particulières pour réussir dans son métier. Il doit résister au vertige, avoir de la dextérité et être parfaitement consciencieux. A l’instar de nombreux axes de la construction, la zinguerie nécessite une très bonne condition physique. Il doit aussi être flexible et avoir un sens aigu du relationnel, des qualités qui peuvent paraître annexes mais tout aussi importante quand on travaille de concert avec d’autres corps de métier.
L’évolution des techniques de zinguerie
Comme tout métier, la zinguerie est aussi un domaine toujours en constante évolution. Selon les nouvelles normes en termes de construction et les matériaux utilisés pour la couverture d’un édifice dépend la réalisation structures d’évacuation d’eau de pluie. La mise en place des chéneaux et des gouttières reste une technique traditionnelle et toujours aussi efficace pour garantir l’imperméabilité du toit. Il existe un certains nombres de types de structures (à l’anglaise, avec lit de plâtre ou encore gouttière pendante…). On peut aussi compter les solins et le traitement des rives, l’entourage des cheminées ainsi que la résolution des problèmes de pentes pour le cheminement des eaux vers les dalles.
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De nos jours, les normes sont surtout axées vers le respect et la protection de l’environnement. En plus de la performance, le choix des matériaux et des méthodes de pose sont primordiaux. Néanmoins, les techniques anciennes représentent des valeurs sûres et toujours d’actualité et sont parfois imposées par les permis de construire.